Questions les plus fréquentes sur le Covid-19

Dans cette rubrique dédiée au Covid-19, nous répondons aux questions les plus fréquentes qui intéressent les patients atteints de cancer.

« Conformément à l’avis de la Commission nationale d’éthique (C.N.E.) du 29 novembre, le Gouvernement a dès lors retenu de répartir les vaccins en fonction des quantités qui seront allouées dans une première phase parmi les catégories considérées comme prioritaires, à savoir les professionnels de la santé et le personnel des établissements hospitaliers, de même que le personnel des structures d’hébergement pour personnes âgées et des réseaux d’aide et de soins, ainsi que les personnes résidant dans ces mêmes structures.

La priorisation d’autres catégories de personnes sera thématisée à un stade ultérieur et le plan de déploiement sera adapté en conséquence, en fonction de la disponibilité de doses de vaccins supplémentaires. »

Plan de vaccination du gouvernement luxembourgeois

 

Sauf si c’est absolument nécessaire, évitez les transports en commun.

Si vous devez prendre les transports en commun, le port du masque est obligatoire pour tous. C'est également le cas dans les trains, les taxis, les véhicules de covoiturage (en l’absence de protection physique séparant le conducteur des passagers) et les avions. Les opérateurs de transport doivent s’organiser pour assurer le respect des mesures de distanciation physique et des gestes barrières.

Lorsque vous vous déplacez, il faut vous assurer de toujours respecter les mesures barrières, notamment la distanciation sociale (distance minimale de 1 mètre au moins de chaque côté). Ce principe doit également être respecté lors de tous vos déplacements dans les lieux publics et les commerces.

Pour les déplacements individuels, notamment ceux impliquant un effort physique (par exemple si vous vous rendez au travail en vélo), le port du masque n’est pas forcément adapté et peut donc être aménagé, si vous n’avez pas de contact rapproché avec d’autres personnes durant ce trajet.

Gestes barrières Déconfinement

 

 

 

Si je me déplace à l'extérieur

Il faut limiter dans la mesure du possible vos déplacements au strict nécessaire (comme durant le confinement).

Il est recommandé de toujours porter un masque à l’extérieur, notamment dans les cas suivants : 

  • lorsque vous vous rendez dans un lieu à risque ;
  • lorsque vous vous rendez dans un lieu où le respect de la distance de deux mètres est difficile ;
  • lorsque vous utilisez les transports.

Il faut aussi porter un masque dans les commerces et respecter les limitations d’accès (le nombre de personnes maximum admis est généralement affiché à l’entrée des commerces).

Il est également recommandé de porter un masque lorsque vous vous rendez dans un établissement de santé ou chez un professionnel de santé.

Le port d’un masque grand public à domicile (masques lavables en tissu), ou bien chirurgical, est recommandé pour tous (exceptés les jeunes enfants) lors de contacts avec d’autres personnes que celles qui vivent dans le foyer, lorsqu’il n’est pas possible de respecter la distance de deux mètres. 

N’oubliez pas que les masques chirurgicaux sont à usage unique et doivent être renouvelés toutes les 4 heures.

Net ouni meng Mask 

Si vous recevrez de la visite à domicile

Pour les personnes vulnérables, les mesures suivantes devraient être respectées : 

  • limitez les visites à celles strictement essentielles : 
  • respecter toutes les fois où cela est possible, une distance d'au moins deux mètres,
  • ne pas se serrer la main ou s'embrasser,
  • ne pas toucher d'objets ou de surfaces.
  • respecter la consigne des deux personnes qui font également partie d’un même ménage ou qui cohabitent pour les visites à domicile

Votre visiteur doit se laver les mains au savon ou au moyen d'une solution hydroalcoolique en arrivant à votre domicile et porter un masque. 

Avec la reprise partielle de la scolarité ou du travail et le retour progressif à la vie sociale, les personnes avec lesquelles vous partagez votre domicile doivent non seulement continuer de respecter les mesures préventives, comme pendant le confinement, mais aussi prendre de nouvelles précautions. Elles peuvent en effet être exposées à un risque de contamination et potentiellement de vous contaminer, vous ou les autres membres du foyer.

Pour toutes les personnes qui partagent votre foyer, le respect des habitudes prises durant le confinement et le respect des gestes barrières est recommandé.

Si vous êtes en traitement pour un cancer chronique, appliquez strictement les conseils de prudence et demandez à vos proches d’en faire autant (éviter / réduire au strict minimum les contacts, garder toujours une distance de sécurité d’au moins 2 m, observer un lavage des mains méticuleux…), demandez de l’aide pour les courses, faites-vous livrer...

Les patients, qui ont terminé la phase aigüe de leur traitement depuis six mois, ne sont pas plus à risque que les autres personnes, sauf s’ils ont d’autres maladies comme le diabète, l’asthme, etc.

Les patients qui sont actuellement en traitement, surtout en chimiothérapie (et à un moindre degré en radiothérapie) sont plus vulnérables, car leur défense immunitaire est diminuée. Voilà pourquoi ils sont plus à risque d’attraper des infections dont le coronavirus.

Si vous êtes en traitement, appliquez strictement les conseils de prudence et demandez à vos proches d’en faire autant (éviter / réduire au strict minimum les contacts, garder toujours une distance de sécurité d’au moins 2 m, observer un lavage des mains méticuleux…), demandez de l’aide pour les courses, faites-vous livrer...

Surveillez votre température. Si vous avez de la fièvre, n’hésitez pas à contacter votre oncologue ou le service dans lequel vous êtes traité.

Cela sera déterminé par votre équipe soignante, en fonction des symptômes que vous présentez.

D’une manière générale, tous les examens et les traitements non urgents sont reportés à une date ultérieure. 

Si vous êtes en cours de traitement pour le moment, il sera poursuivi sauf avis contraire de l’équipe médicale qui vous suit. 

Donc, sauf avis contraire de l’hôpital, vous devez vous rendre à vos rendez-vous. La décision éventuelle de reporter un traitement du cancer sera prise au cas par cas par votre équipe soignante.

Les symptômes causés par le COVID-19 sont identiques à ceux des autres infections respiratoires. Si vous êtes en traitement pour un cancer et que vous êtes atteints de toux ou de fièvre, consultez votre équipe soignante.

Si votre médecin est atteint du COVID-19, il vous orientera vers un autre médecin.

Vous devez être suivi avec attention, compte tenu de ce risque cardiaque. Votre équipe soignante en est consciente et fera le nécessaire.

A ce jour, il n’y a pas de traitement spécifique face au coronavirus. Malgré les nombreuses recherches en cours, il est très peu probable qu’un traitement spécifique soit disponible avant la fin spontanée de l’épidémie en cours.  Il faut attendre que les défenses du corps éliminent spontanément le virus.

Les traitements consistent à soulager les symptômes de l’affection (comme la fièvre) s’ils sont présents et en fonction de leur intensité.

Si vous êtes en cours de traitement pour un cancer et si ce traitement diminue vos défenses immunitaires, il se peut que les traitements suivants soient retardés. C’est votre équipe soignante qui adaptera le rythme ou les doses de traitement si nécessaire. Ne modifiez pas de votre propre initiative votre traitement. 

Vous pourriez être simplement infecté sans développer la maladie, être atteint de symptômes légers ou d’une forme plus virulente de l’infection. C’est pour éviter ce dernier risque que l’on vous conseillera des mesures strictes de précaution, à vous comme à votre entourage. Mais il est clair que le risque de développer des complications est plus élevé, et que vous devez dès lors appliquer toutes les mesures de prudence à la lettre.

En principe non, car les services hospitaliers qui risquent d’être saturés sont les services de réanimation et de soins intensifs, pas ceux de cancérologie. Mais il faudra s’adapter si dans les semaines à venir le personnel soignant des hôpitaux tombe malade ou est réquisitionné, ce qui n’est actuellement pas encore le cas. 

Impossible à prévoir. Vous pourriez être simplement infecté sans développer la maladie, être atteint de symptômes légers ou d’une forme plus virulente de l’infection. C’est pour éviter ce dernier risque que l’on vous conseillera des mesures strictes de précaution, à vous comme à votre entourage.

Les personnes plus âgées sous traitement contre un cancer, plus encore que les plus jeunes, seraient plus vulnérables. C'est en tout cas une conclusion logique qui a été tirée par des chercheurs chinois. Comme leur immunité est diminuée à cause des traitements, ils sont donc plus sensibles à la fois à une infection par le COVID-19 et à ses complications.

C'est la raison pour laquelle les proches doivent absolument redoubler de vigilance envers eux. Le lavage des mains approfondi est, encore plus qu'ailleurs, indispensable. Votre confinement, si vous vivez sous le même toit est à respecter scrupuleusement, ainsi que celui de la personne malade, évidemmment. Et les contacts avec l'extérieur doivent vraiment être strictement limités.

Si vous n’avez pas les symptômes du COVID-19, vous pouvez continuer vos traitements et soins en respectant les ajustements proposés par votre oncologue.  Ce dernier pourra, si c’est nécessaire, modifier les modalités de prise du traitement.

Si vous avez les symptômes du COVID-19,  prévenez le plus vite possible l’équipe médicale qui vous suit pour le traitement du cancer. Et signalez au médecin qui a posé le diagnostic d’infection à COVID-19 que vous êtes suivi pour un cancer afin qu’il puisse entrer en contact avec votre oncologue.

Votre oncologue pourrait être amené, s’il le pense préférable pour vous, à arrêter de façon temporaire vos traitements contre le cancer, le temps de soigner l’infection par le coronavirus, afin de réduire les risques de complications. 

Que vous ayez été contaminé ou non par le COVID-19, votre médecin oncologue pourrait également être amené à vous proposer de substituer votre traitement du cancer par voie intra-veineuse par un traitement par voie orale lorsque cette substitution est possible, pour vous permettre de rester à domicile. Respectez alors strictement la prescription qui vous sera donnée, n’hésitez pas à appeler votre oncologue ou votre médecin traitant en cas de difficulté.

Il est possible de vérifier si un médicament pourrait présenter un risque d’aggraver vos symptômes sur le site suivant : https://www.covid19-medicaments.com. (Source INCA France)

Non, si vous êtes en rémission sans séquelles et avec une immunité normale, vous n’avez pas de risque augmenté. Les traitements de type Herceptine ou une hormonothérapie n’augmentent pas votre risque. 

Source : Texte adapté de la Fondation belge contre le Cancer, avec nos remerciements